Des représentants de toute la chaîne de valeur du smart building [1] ont travaillé de concert pour établir le premier document de référence sur le smart building en Belgique: Le livre blanc du Smart Building publié par le Cluster Smart Building.
Ce livre blanc informe et conseille l’ensemble des acteurs de l’immobilier. Cette collaboration public-privé a pu également s’accorder sur des recommandations pour le monde politique afin d’encourager l’innovation au profit de bâtiments plus efficients.
Dans un monde confronté à des pressions croissantes sur les ressources énergétiques et à des préoccupations environnementales majeures, les smart buildings offrent de nombreux outils et opportunités concrètes et peuvent contribuer à des économies de 8 à 11% de CO2 d’ici 2030 (entre 2,9 et 3,8 mégatonnes d’équivalent CO2 par rapport à 2019). En combinant les technologies adaptées et une recherche architecturale efficiente, les bâtiments optimisent leur consommation de manière proactive et travaillent pour le bien-être des citoyens.
Il serait cependant dangereux de tomber dans la « technologie pour la technologie », il est donc essentiel de suivre des bonnes pratiques pour éviter de potentiels effets pervers, en abordant l’enjeu de la donnée, la cybersécurité ou l’empreinte carbone des technologies numériques. L’approche low tech y a d’ailleurs également sa place.
Les Smart Buildings ne sont pas seulement l'avenir des infrastructures urbaines, mais qu'ils offrent également des opportunités tangibles pour les propriétaires, les locataires et les communautés, en rendant nos lieux de vie et de travail plus durables.